Autrefois, les villages kabyles étaient organisés en véritables micros états politiques ou la démocratie était régnait.
Les problèmes étaient réglés collectivement à la jemaâ, tous les habitants du village avaient leur mot à dire et aucune décision n’était prise sans que tout le monde ne soit d’accords.
Un responsable était désigné à chaque période pour présider les jemaâ, un responsable que l’on peut comparer au aujourd’hui à un président de l’assemblée.
Toutefois, les femmes n’étaient pas conviées à la jemaâ, elles n’avaient donc pas le droit de participation aux décisions qui sont prises dans les villages. Les femmes ont su détourner ce mode de fonctionnement en apprenant à avoir de l’influence sur leurs époux qui, poussés par leurs femmes défendaient leurs intérêts à la jemaâ.
mercredi 1 avril 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire